La Coque Rouge
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Lieu de vie du redoutable équipage de la Coque Rouge
 
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 Présentation de Zoraima

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Zoraima

Zoraima


Féminin Nombre de messages : 123
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Date d'inscription : 28/03/2007

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MessageSujet: Présentation de Zoraima   Présentation de Zoraima Icon_minitimeVen 30 Mar - 13:22

Orpheline dès mon plus jeune âge, je fus recueillie par un brave directeur de cirque qui m'éleva comme sa propre fille. La vie de cirque me plaisait beacoup. J'y apprenais tellement que des fois le soir, je m'écroulais dans mon lit. Le lendemain de mes six ans, mon père me prit avec lui dans l'arène avec ses lions, j'avais peur mais il me dit gentiment : "N'aie pas peur, ils ne te ferront rien. Aide moi à les entraîner." Il me tendit 2 longues baguettes de bois, mais si lourdes que je les laissais tomber. Je me redressais alors et je me mis à parler à Atlas le lion. Je lui donnais des ordres, il m'obéissait. Un geste, une parole et il obtempérait. Les quatre lionnes suivaient le mouvement. Je leur fis faire les tours que mon père accomplissait le soir et que je voyais assise depuis les coulisses. Mon père s'était un peu éloigné pour ne pas me troubler, j'avais complètement oublié sa présence. Une fois le numéro accompli, il vint doucement vers moi et me pris dans ses bras. "Je n'ai jamais rien vu d'aussi beau". Depuis ce jour, j'ai aidé à dresser tous les animaux du cirque. Il n'était pas très grand, il y avait : Un vieil éléphant à la retraite, les quatre lionnes à mon père, Atlas le lion, deux chevaux et deux perroquets. Le soir au coin du feu, la trapéziste nous racontait des histoires de son ancienne vie de pirate. J'étais fascinée par ses récits. A chaque étape proche de la mer, je rêvais à ces fiers flibustiers. Quand je fus adolescente, mon père me fit d'une voix triste : "Zoraima, le cirque va être vendu, il te faut partir.." Je le regardais ahurie. "Mais je ne veux pas te quitter". "Il le faut ma fille". Ne sachant que dire, je le pris dans mes bras et pour la première fois, je vis des larmes dans ces yeux. Il me serra fort en me disant de faire attention à moi et de me trouver une bonne place. Je le lui promis. Il me dit d'aller voir la trapéziste qu'elle avait un cadeau à me remettre de sa part. J'y allais directement. Elle me fit un sourire un peu tremblant et me tendit Saphir, le dernier petit perroquet que j'avais dressé et même appris à parler. Il se débrouille d'ailleurs assez bien. Il a trois ans et je l'ai toujours adoré. Elle me fit : "Voilà, ton père aimerait que tu le gardes et que tu en prennes soin". Je le regardais ébahie... "Moi, prendre Saphir ??? Mais je ne peux pas, c'est un trop beau cadeau" Elle me le mit dans les mains. Si tu ne le prends pas, il sera vendu voir tué. Saphir se blottit dans mes mains à ces paroles et me regarda, avant de dire de sa voix un peu éraillée : "Tu ne veux pas de moi ?" Je le carressais délicatement sous le cou pensivement. Je relevais la tête et fis à la trapèziste : "D'accord, je le prends". Elle rajouta : " Demain soir, ton père passera à la prochaine ville t'amener ta malle et la cage de Saphir avec le sac de graines restant". Je la remerciais et j'installais le splendide oiseau sur mon épaule et partis vers la roulotte à mon père. Il me tendit une bourse bien garnie et mon arme que j'utilisais dans mon dernier numéro, un splendide trident qui m'avait été offert pour mon anniversaire. Je le remerciais encore et il me souhaita bonne chance. En partant, il gratta la tête de Saphir et lui dit doucement : "Prends soin d'elle." Il répondit : "Je veillerais sur elle." Je partis vers ma petite roulette, préparer mon baluchon. Le soir, j'écoutais avec nostalgie pour la dernière fois les histoires de piraterie, Saphir posé à côté de moi. Je partis le lendemain matin, après le petit déjeuner. Certes, j'avais de bonnes connaissances de la région, mais je n'avais jamais voyagé très loin et encore moins toute seule. La ville n'était pas très loin et comme mon père devait m'y appporter mes affaires, je décidais d'y aller directement. Ce serait une bonne occasion de commencer mes recherches pour un travail dans cette petite bourgade paisible au bord de la mer. J'y arrivais avec le coucher du soleil. Sur la mer, des bateaux scintillaient. Saphir s'ébourriffa les plumes et me fit : "C'est beau ici". Il s'envola pour faire un tour. Je descendis en ville en quête d'une auberge. J'en trouvais une directement sur le port. Je lançais un sifflement doux et Saphir se posa sur mon épaule. "Viens on va manger". "Ca tomber bien, j'ai faim". Nous rentrâmes et nous installâmes à une table au fond de la salle et Saphir se percha sur le dossier d'une chaise. Je commandais un menu, une chopine et des cacahuètes pour le perroquet. Je réservais également une chambre. A ce moment, je vis rentrer un groupe de vrais pirates. Je les observais discrètement tout en mangeant. Ils s'installèrent joyeusement en commandant leurs boissons, parmi eux une femme pirate à l'allure fière semblait tout observer dans la salle sans cesser de deviser avec ces compagnons. Je me sentis intimidée par son regard acéré quand il croisa le mien. Je me dépêchais de finir mon assiette. Je récupèrais Saphir qui rouspèta qu'il n'avait pas fini ses cacahuètes, je les mis dans ma poche et je sortis dans la rue. Dans le port, je vis un splendide navire dont la coque semblait ensanglantée dans les derniers rayons du soleil. Je partis faire une balade digestive le long des quais en soupirant de bien être. Je m'assis sur un banc face à la mer et sortis les cacahuètes et les donnais à Saphir. Quand un groupe de voyous m'accosta et commença à m'injurier. Comme je ne réagissais pas, ils sortirent leurs armes. Mon fidèle trident était resté à l'auberge. Je me demandais comment me sortir de ce mauvais pas, quand j'aperçus une ombre passer derrière moi. Le premier voyou tomba à mes pieds, raide mort. Intriguée, je cherchais à apercevoir mon sauveur mais hormis les méchants qui tombaient, je ne voyais toujours personne. Je me lançais dans la bagarre à coups de pied, de poing... Un gars m'empoigna je le mordis sauvagement. Les derniers détalèrent, j'en vis un qui boitait. Je pus enfin voir mon protecteur. Il avait l'air jeune mais semblait habituer à se battre, je vis son couteau scintiller. Il me fit : "Tu ne devrais pas sortir seule et encore moins sans arme." Je le regardais un peu penaude :" Ben euh, j'ai une arme, mais elle est restée à l'auberge." "C'est malin" me répondit - il et je vis qu'il souriait. Il me raccompagna à l'auberge une main sur ma taille. Une fois arrivés, il me dit : "Va chercher ton arme, on va se promener..." J'hésitais car j'étais fatiguée mais en voyant son regard, je filais dans ma chambre, l'aubergiste me croisa dans le couloir. "Votre père est passé, il a laissé une malle et la cage de votre oiseau." Je soupirais, j'avais loupé le passage de mon père. Arrivée à ma chambre, je vis ma malle et la cage qui était utilisée très rarement, Saphir étant habitué à voler seul et à revenir à mon coup de sifflet. Je ne m'attardais pas à regarder ces souvenirs et je récupèrais mon trident caché sous mon lit. Je ressortis très vite. Devant la porte, je vis Saphir qui s'était enfui comme un lâche pendant la bagarre, discuter avec le bel inconnu. Il me vit et me sourit encore. "Au fait, je ne me suis pas présenté... Nayn sauveur des jeunes filles en détresse. Je rougis. Son regard tomba sur mon arme. Quel bel engin ! Je le lui montrais en lui expliquant d'où il venait. Il l'examina sous toutes les coutures, caressa les trois lames et me le rendis. Tu ne devrais pas sortir sans lui, Zoraima. Je regardais Saphir puis Nayn. Ce dernier éclata de rire : "Tu as un perroquet très intelligent." Il me prit la main et nous partîmes faire une balade et depuis nous sommes restés ensemble.
Un jour, il revint à notre chaumière en courrant, il me cria : "J'ai rencontré une charmante pirate qui recrute de nouveaux équipiers, elle nous propose d'embarquer avec eux sur le "La Coque Rouge". Je le regardais longuement et lui répondis finalement : "Pourquoi pas, tant qu'elle accepte Vif Argent notre jeune chasseur d'animaux nuisibles et le beau Saphir à bord". Il me prit la main et me tira dehors. Allons lui demander, elle doit encore être à la taverne. Nous y arrivâmes peu de temps après. La pirate était appuyée contre le mur de l'auberge et observait la mer. Elle nous entendit arriver et nous regarda. A ce moment, je reconnus ce regard. C'était elle que j'avais aperçu quelques années auparavant. Elle se présenta sous le nom de Dragona, second à bord du bateau "La Coque Rouge". Elle nous invita à boire une chopine pour discuter. Je lui demandais si les animaux étaient autorisés à bord. Elle regarda Saphir perché sur mon épaule et qui lissait ses plumes et me répondit : "Tu as l'air de savoir d'occuper des animaux. On a une place de dresseuse de pigeons et perroquets, ça t'intéresserait ? Et oui, les animaux sont bienvenus à bord. Je regardais Nayn. Dragona rajouta : "Nayn aussi, tu seras à bord, nous te trouverons une place. Nous acceptâmes avec joie. Nous partîmes faire nos paquetages pour embarquer à bord de ce fameux bateau que, j'avais aperçu le soir de mon arrivée en ville dans le soleil couchant.
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